dimanche 14 mars 2010

Le roman de Gonzagues de Hurlevent, dit le stratège blond, par Sevan

Blason de gueules au chevron d'argent et à la fleur de lys d'or

Le roi Gauthier de Hurlevent vivait dans un royaume du nom de Gorre. C’était un royaume plein de vie. Tout le monde vivait heureux, paysans comme nobles. Mais il n’avait pas d’héritier. Une nuit, le roi recueillit un petit enfant qui n’avait même pas un an, il décida qu’il serait son héritier. Gauthier le nomma Gonzague de Hurlevent. Lorsqu’il eut douze ans, il devint l’écuyer du champion du roi. Il apprenait beaucoup auprès de lui. Gonzague travailla pour le champion sans relâche.

A seize ans, lors de son anniversaire, il allait devenir chevalier lors de la cérémonie de l’adoubement. Son visage resplendissait d’un teint naturel éclatant ; visiblement Dieu y avait mêlé les couleurs blanche, brune et vermeille sans que la blanche fut éteinte ni gâtée par la brune, mais elles se fondaient l’une dans l’autre. On lui donna ses armes : une épée, un bouclier, un heaume, une armure en cotte de maille et un blason. Lorsque Gonzague eut revêtu son armure, on eut dit qu’il ne sentait pas le poids de ses armes. Gauthier en était fier.

Mais pendant ce temps le seigneur Lancelot d’Aiglemont préparait son armée à l’attaque. Il voulait le magnifique château du roi Gauthier. Sa muraille faisait trente mètres de hauteur et un mètre d’épaisseur. Le fossé, lui, mesurait vingt mètres de profondeur et était rempli de pierres pointues et résistantes. Ses tours étaient les plus grandes du pays, il y en avait au moins une trentaine sur toute la muraille. Le donjon, lui, était deux fois plus grand que toutes les tours, il surplombait la vallée. Le pont-levis était fait du bois qui était le plus résistant que l’on pouvait trouver dans tout le royaume. La chambre du roi était la pièce la plus haute du donjon, le couloir qui y menait était rempli de tableaux incrustés d’or, d’argent et de pierres précieuses : le roi était très riche.

Un messager arriva prévenir le roi de l’arrivée de Lancelot et de son armée, mais le problème était que le roi ne pouvait pas mener ses hommes à la victoire car il était malade. Alors il organisa un tournoi pour savoir qui allait commander ses hommes. Gonzague gagna le tournoi et fut choisi pour mener son armée à la victoire.

Le chevalier se prépara pour la bataille. Il réfléchit toute la nuit à un plan qui lui servirait à perdre le moins d’hommes possible. Il décida d’envoyer une trentaine d’hommes à la charge, puis ces mêmes hommes attirèrent l’armée de Lancelot d’Aiglemont à un endroit prévu pour qu’une pluie de flèches enflammées ou non en tuent le plus possible. Il était prévu qu’ensuite toute l’armée irait à la charge pour tuer les survivants. Quand ses hommes apprirent que Gonzague avait réalisé ce plan tout seul, ils le surnommèrent le « Stratège blond ».

Tous ses hommes se préparèrent de la même façon : ils enfilèrent leur armure, puis sur les chaussures ils rajoutèrent des pointes en fer pour blesser leurs adversaires s’ils avaient l’occasion de leur donner un coup de pied. Puis on leur donna une épée, un bouclier, un heaume, un arc et des flèches. Pour faciliter les mouvements, Gonzague de Hurlevent eut l’idée de fixer les boucliers aux cottes de maille des chevaliers. Maintenant, l’armée de Gonzague de Hurlevent était prête.

Lancelot et Gonzague allaient s’affronter. C’était précisément une heure de l’après-midi, Lancelot et sa légion arrivèrent. La trentaine d’hommes de Gonzague arriva mais une pluie de fer en tua la moitié : Lancelot n’était pas bête, il avait une trentaine d’archets dans son armée. La moitié des hommes qui restaient partirent à l’endroit prévu par l’héritier du roi. Un escadron de chevaliers avec leurs destriers les poursuivait. Il ne restait que deux chevaliers sur la trentaine que Gonzague avait envoyés. Il en fut attristé, mais les archets de Gonzague firent merveilleusement leur travail : bien que l’armée de Lancelot fut supérieure en nombre, il n’en restait plus que la moitié.

Maintenant, c’était la force des chevaliers qui allait départager les deux troupes. Il ne restait que les deux chefs. Ils commencèrent avec une attaque à la lance. Le choc fut si puissant que l’on eut cru que le tonnerre avait frappé. Les chevaliers restants arrêtèrent de se battre pour regarder le choc des deux chefs. Les courageux chefs se relevèrent et sortirent leur fameuse épée de fer. Gonzague avait l’avantage grâce à l’idée qu’il avait eue de fixer le bouclier à l’armure. Lancelot en était frustré. Les épées cognèrent d’une puissance telle que les boucliers ne servaient à rien. Le combat dura des heures mais Gonzague prit plus de puissance. Il contre-attaque, frappe et casse le heaume de son adversaire. Lancelot ne sait plus quoi faire : demander grâce ou accepter son triste sort. Il décida de demander grâce, mais il fut interrompu par Gonzague qui lui demanda s’il voulait demander grâce. Lancelot et depuis ce jour Lancelot et Gonzague devinrent les meilleurs amis.

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