dimanche 14 mars 2010

Le roman d'Anthea de Hurlevent, dite Oeil-de-Lynx, et Héloïse de Hurlevent, dite Dent-de-Loup, par Pélagie et Chrystelle

Blason d'azur à la licorne d'argent


Blason écartelé d'azur sur lilas à la licorne d'argent, au lys d'or et à la fleur de gueules

Jadis vivaient deux sœurs jumelles, Anthéa et Héloïse de Hurlevent, filles du roi Charles de Hurlevent, suzerain d’Aquitaine et de la reine Elaine de Hurlevent.
Anthéa et Héloïse étaient magnifiques. Elles avaient de longs cheveux blonds vénitiens avec des yeux vert cristal. Leur visage était aussi blanc que neige et leur bouche aussi rouge que sang. Leur nez était petit et fin. Elles avaient le menton arrondi. Leur corps était fin et élancé. Leurs membres étaient longs et leurs mains fines. Elles étaient le portrait craché de leur mère. Leur père, le roi, les adorait plus que tout. Elles aidaient le peuple et les habitants les aimaient.

Mais un jour, pendant l’anniversaire de la reine Elaine, un chevalier débarqua et depuis son cheval tira une flèche sur le cœur du roi. Mais, la reine se mit en travers de son époux et prit la flèche en plein cœur à la place de son mari. La reine s’écroula dans les bras de son mari et mourut sur le coup. Le roi demanda des explications et le chevalier expliqua :
«Je voulais tuer pour venger la mort de mon père mais votre femme s’est mise devant. J’espère que vous serez triste comme je l’étais pour mon père. »
Et il partit en laissant tout le monde choqué. Le lendemain, le roi décida de rester dans sa chambre jusqu'à son dernier souffle.
Les semaines passèrent et le roi ne sortit plus, même pas pour manger. Ses filles, inquiètes, partirent mais leur père ne voulait plus les voir car elles ressemblaient à les mère. Donc, Anthéa et Héloïse décidèrent de venger la mort de leur mère en tuant son assassin. Quatre semaines plus tard, le roi sortit enfin de sa chambre mais les deus sœurs étaient déjà parties en aventure.

Au moment où le roi les cherchait, les jumelles étaient au bois joli. Tout à coup, elles entendirent deux voix télépathiques, celle d’Anthéa envoûtante et celle de sa jumelle douce et forte. Elles décidèrent de les suivre. Un peu plus loin, les deux filles découvrirent deux licornes. L’une était blanche et l’autre était noire. Héloïse, émerveillée par la licorne blanche, s’approcha d’elle tandis que sa sœur, Anthéa, contempla la licorne noire de près. Elles décidèrent de choisir chacune une licorne comme amie. Anthéa prit la licorne noire et Héloïse prit la licorne blanche.

Héloïse décida d'appeler sa licorne Blanca et Anthéa, Nyx.

Après cette rencontre extraordinaire, elles continuèrent leur chemin jusqu'au "Bois aux Loups". Anthéa raconta la légende de ce bois :
" D'après ce mythe toute personne qui entre dans cette forêt n'en ressort jamais.
- Ce n'est qu'une légende, répliqua Héloïse, mais je suis sûre qu'on en ressortira vivantes."

Sur ses paroles, les jumelles entrèrent dans le bois. Après quelques pas, des hurlements retentirent et Anthéa vit les loups surgir vers elles et elle cria à sa jumelle :
" Attention, les loups arrivent! Je t'avais dit que nous allions mourir !!!
- Et moi je te dis qu'on restera vivantes. Fait un moi un peu confiance !!! fulmina Héloïse; il faut toujours que tu sois pessimiste.
-D'accord fais ce que tu veux, mais ne viens te plaindre après ! répliqua sa sœur. "
Les jumelles voulurent avancer mais leurs montures refusèrent de bouger.
" Il faut se battre, commença Héloïse.
- Mais avec quelles armes ? Nous n'en avons pas, rétorqua Anthéa.
- Si on en a, regarde ! dit Héloïse. "
Pas loin d'elles, deux épées étaient par terre mais un loup les gardait. Héloïse prenant son courage à deux mains avança vers le loup qui lui lança un cri télépathique. Supportant ce cri elle continua. Le hurlement du lupus s'accentua, mais Héloïse continua. Le loup s'affaiblit et mourut mais auparavant il dit à Héloïse :
" Ton courage est grand. Prends ces épées et continue ton chemin, ces loup ne vous attaqueront pas."
Sur ce il mourut, les loups disparurent et elles purent prendre leurs épées et continuer leur chemin.

A la sortie de ce bois, les jumelles décidèrent de camper pour reprendre des forces. Heureusement qu'Anthéa eut l'idée de ramasser deux arcs et des flèches, en plus de leurs épées. Héloïse partit la première, pendant que sa sœur commençait à installer leur maigre campement. Un peu plus tard elles échangèrent leurs rôles. Après un bon repas, fait de lapin et de fruits, et après avoir soigné leurs montures, elles allèrent se coucher. Au milieu de la nuit, des bruits de sabots se firent entendre. Les jumelles se levèrent en sursaut, s'habillèrent rapidement, prirent leurs armes et se mirent en garde. Quelques minutes passèrent, et huit chevaliers apparurent. Les deux sœurs reconnurent, en tête, celui qui avait tué leur mère. Héloïse voulut parler mais le chevalier la devança :
" J'étais parti chercher du renfort pour attaquer votre château mais je crois que la chance me sourit. Je vais pouvoir vous tuer toi et ta sœur et ramener vos têtes à votre père, le tuer ensuite et enfin envahir votre royaume. N'est-ce pas une idée formidable et diabolique ? "
- Vous et vos cavaliers ne toucherez pas un seul de mes cheveux ni ceux de ma sœur ! fulmina Héloïse. "

Tout à coup une flèche fendit l'air et vint toucher un cavalier au cœur. Puis un deuxième tomba. Voyant ses fidèles cavaliers tomber les uns après les autres, le chevalier siffla et dix surgirent. Héloïse ébahie, se lança dans la bataille. Soudain deux autres chevaliers apparurent et décidèrent d'aider les jumelles.
" Quatre contre seize, c'est déjà mieux, pensa Héloïse. "
Après une nuit de guerre et grâce à l'aide de ces preux chevaliers, elles gagnèrent la bataille. Elles firent prisonnier le chevalier qui avait assassiné leur mère et décidèrent de le ramener dans leur royaume. Les deux chevaliers les accompagnèrent.

Après deux mois de traversée, les quatre chevaliers ainsi que le prisonnier arrivèrent au royaume d'Aquitaine. Anthéa et Héloïse retrouvèrent enfin leur père qui était fou inquiétude.
"Nous sommes de retour, père, avec l'assassin de notre mère, commença à raconter Anthéa. "
- Et ces deux chevaliers nous ont aidé, continua Héloïse.
- Comment se nomment ces deux braves chevaliers ? questionna le Roi.
- Le chevalier à l'armure Onyx se nomme Galaad et celui à l'armure Saphir se nomme Edward, répondit Anthéa.
- Galaad vient du royaume de France, il est fils de Lancelot du lac. C'est l'un de leurs meilleurs chevaliers. Edward vient du royaume de Bretagne, il est fils d'Arthur Pendragon, poursuivit Héloïse.
- Ravi de faire votre connaissance, dit le Roi. Maintenant, allez vous faire soigner, proposa le Roi. Demain, Héloïse et Anthéa, vous viendrez me voir. "

Sur ces mots, les quatre chevaliers partirent se faire soigner pendant que le roi ordonnait à ses hommes d'enfermer l'assassin. Le lendemain, Héloïse alla chercher sa sœur pour se rendre auprès de leur père. Elles arrivèrent et s'assirent à la table où leur père prenait son petit déjeuner. Anthéa curieuse demanda :
" Pourquoi nous avoir appelé, père ?
- Vous allez vous marier, annonça le Roi.
- Comment ? rétorqua Héloïse. Mais avec qui ?
- Avec les deux fils du Roi Gauvain de Montembert, Perceval et Tristan. Anthéa, tu épouseras Perceval et toi Héloïse, tu épouseras Tristan, expliqua le Roi.
- Mais je ne veux pas me marier avec quelqu'un que je ne connais pas et que je n'aime pas ! s'exclama Héloïse.
- Père, comprenez nous ! Héloïse et moi voulions choisir, comme vous et mère, essaya d'expliquer Anthéa.
- Dans la vie, il faut faire des sacrifices, affirma leur père. "

Les deux sœurs partirent fâchées, chacune dans leur chambre. Malheureusement, les deux jeunes filles étaient tombées amoureuses des deux chevaliers et les deux chevaliers étaient eux aussi amoureux des deux princesses. Héloïse partit dans la chambre de sa sœur pour voir comment elle allait et dit :
- Tu vas suivre l'ordre de Père?
- On est obligée, sauf si on trouve deux autres chevaliers, soupira Anthéa.
- "e suis amoureuse d'Edward Pendragon, se confia Héloïse. Et toi ?
- Moi, de Galaad du Lac, répondit Anthéa.
- On n’a qu'à dire à Père toute la vérité, proposa Héloïse.
- Père veut faire un mariage arrangé pour que le sang royal reste pur. Cela ne marchera jamais, rétorqua Anthéa.
- Alors on s'enfuit, proposa Héloïse.
- On demande à Galaad et à Edward de nous épouser et après on pourra s'enfuir dans leur palais et vivre en paix avec l’époux que l'on aura choisi, non ? interrogea Héloïse. "

Les deux sœurs allèrent chercher les deux chevaliers pour leur demander leur avis. Les deux chevaliers acceptèrent d'épouser les femmes qu'ils aimaient. Le lendemain, après l'exécution de l'assassin de leur mère, Anthéa s'enfuit avec Galaad et Héloïse avec Edward. Elles les épousèrent et partirent chacune dans le royaume de leur mari. Quelque temps après Anthéa et Galaad du Lac eurent un fils nommé Jérémy et des jumelles nommées Guenièvre et Iseult. De leur côté, Héloïse et Edward Pendragon eurent des jumeaux nommés Jack et Alexandre. Edward devint roi de Bretagne aux cotés de sa femme Héloïse devenue reine et Galaad devint roi de France avec son épouse Anthéa devenue reine comme sa sœur. A la mort de leur père, le royaume d'Aquitaine fut divisé en deux, une part pour le royaume de France et l'autre pour le royaume de Bretagne.

Les deux licornes, Blanca et Nyx demeurèrent avec leur propriétaire.

Le roman d'Auguste et Isolde de Fiercastel, par Nouh et Youcef

Blason parti de sang et de sinople à l'aigle au bec et au poitrail d'or et aux deux épées d'or et d'acier

Blason d'azur à la croix de neige et au serpent d'or

Il y a longtemps dans le royaume de Saint-Jean, des frères chevaliers vivaient paisiblement aux côtés du roi Bruno. Ces deux hommes se nommaient Isolde et Auguste de Fiercastel et ils avaient dix-neuf ans. Leur mère et leur unique sœur étaient mortes, Isolde avait même reçu son nom en hommage à leur frangine Iseult.
Isolde avait des yeux de couleur bleue bien espacés et un nez assez pointu. Il était agréable à regarder droit dans les yeux. Sa bouche se serrait naturellement. Son corps était tel celui d’un forgeron : musclé et admirable. Et sa chevelure brune courte et masculine brillait sous le soleil.

Quant à Auguste on peut dire qu’il était fort. Ses sourcils étaient froncés en permanence mais cela ne l’empêchait pas de sourire sans arrêt. Il avait de longs et puissants bras. Il était beaucoup plus travailleur et cultivé que son frère. Auguste était un symbole de respect autant pour son entourage que pour sa famille. Il était sérieux, respectueux et énigmatique. Ses yeux éclataient d’un bleu océan et son nez était busqué au milieu. Ces deux frères avaient une complicité telle que chaque dispute se terminait en des excuses et un combat d’entraînement.

Un jour alors qu’ils s’exerçaient pour leurs futures joutes, l’impitoyable Satan Cœur-de-Pierre vint et défila dans le royaume avec ses fils sans inquiétude mais avec fierté où ils annoncèrent un message aux habitants :
« Oyez ! Oyez ! Moi et mes fils, Lucifer, Démon et Diablotin, sommes prêts pour attaquer quiconque se mettra sur notre chemin ! Mes fils sont en quête du trône de Bruno le Petit. Nous avons vaincu exactement cent chevaliers. Une seule défaite, je dis bien une seule défaite, leur permettra de s’en aller et de vous laisser tranquille. »

Aucun chevalier du comté ne parvint à libérer les habitants des fils du diable. Et en apprenant qu’un des chevaliers vaincus était leur père, Auguste prit la décision de combattre ces monstres avec son frère. Avec derrière lui Isolde, un peu craintif mais déterminé à vaincre ces horribles personnages. Auguste avança vers le château. Isolde leva la tête et admira ce donjon. Avant d’y pénétrer ils passèrent par un pont-levis vraiment haut du sol. Autrefois il avait servi à la spectaculaire guerre de Bohémond Stravander d’où son nom Le Stravander Castel. A un moment Isolde, aussi transporté qu’il était, s’arrêta pour contempler la vue magnifique que l’on pouvait avoir et qui montrait entièrement toute la vieille cité derrière le terrain où s’entraînaient les guerriers valeureux. En descendant vers le lieu du combat il passèrent par le cachot où des rats pouilleux se disputaient un bout de nourriture.

La défaite d’un certain Roland de-Mortelande leur permit de rentrer. Isolde déglutit et frissonna en même temps et Auguste, lui, avait juste un peu peur de ne pas être à la hauteur. Diablotin reconnut Isolde qui était dans leur école de chevalerie et commença à se moquer de lui en le nommant "Isoldinette". Quant à Lucifer et Démon, ils disaient à Auguste que c'était une chance que leur mère fût déjà morte, sans cela elle aurait pu se suicider, car Auguste était un "mauvais fils". Ce furent les mots de trop.

A l'unisson, Isolde et Auguste sortirent leurs épées et engagèrent le combat. Coup de poing par-ci, attaque à l'épée par là, aucun choc n'atteignait les trois méchants chevaliers. Ces trois phénomènes étaient vraiment excellents au niveau des esquives. Auguste et son frère avaient vraiment beaucoup de mal : Isolde contre Diablotin, et Auguste face à Lucifer et Démon. La température ne cessait de monter. Isolde désespérait et Auguste ne pensait plus à la victoire...

Le roman de Benoit de Fiercastel, par Hilal

Blason de cercles de sable et d'argent à la pomme de sang et de feuille de sinople

Il y a longtemps vivait un jeune chevalier de vingt-quatre ans qu’on avait nommé Benoît de Fiercastel. Il faisait un mètre quatre-vingt, il avait des yeux marrons, les lèvres roses, son visage resplendissait d’un teint éclatant, ses dents étaient très blanches. Ce jeune chevalier fut adoubé par un seigneur qui lui transmit un blason en forme de cercles, couleur de sable et d’argent à pomme de sang et à feuille de sinople. Le chevalier fut tellement joyeux qu’il ne put dire un mot. Après avoir été adoubé chevalier, on n’eut pas besoin de lui pendant quatre ans car il y avait la paix.

Le jour vint pour Benoît de Fiercastel. Il fut appelé à la cour du château du roi. Dans ce château fort, il y avait plusieurs pièges pour que les étrangers ne puissent pas y pénétrer. Il était presque impossible de rentrer dans le château, si on était étranger. Pour y entrer, les étrangers devaient tout d’abord passer le fossé qui avait trois mètres de hauteur et cinq mètres de largeur. Il y avait aussi des chevaliers qui lançaient des flèches, des cailloux aux étrangers qui voulaient rentrer dans le château. La tour faisait à peu près vingt mètres de hauteur et six mètres de largeur. Les chemins de ronde séparaient les tours l’une de l’autre. Sur les chemins de ronde, il y avait des hourds, et au milieu du château, il y avait un donjon où habitait le roi avec sa famille.

Benoît de Fiercastel avait été appelé dans ce château par le roi qui sentait son château menacé par le roi d’Escavalor. Benoît de Fiercastel avait été appelé car c’était le fils du roi qui avait choisi les chevaliers, et il avait en premier appelé son meilleur ami Benoît de Fiercastel.

Le fils du roi partit avec les chevaliers qu’il avait choisis pour combattre avec lui. Benoît de Fiercastel était pressé de combattre, et quand il vit Escavalor, il allait tout droit vers son adversaire. Escavalor vit à peine son adversaire qui lui aussi avait pris son épée, mais il n’était pas plus rapide que Fiercastel. Le jeune homme esquivait tous les coups d’Escavalor. Il passé derrière lui et lui coupa le bras gauche avec son épée. Escavalor poussa un cri, mais il devait continuer à combattre. Tout fatigué, il n’arrivait pas trop à combattre avec un bras. Fiercastel en profita et prit l’épée tout content et la lui planta dans l’œil. Il l’enfonça si fort qu’il eut du mal à retirer son épée. Escavalor mourut de douleur.

Le jeune chevalier vainquit Escavalor, avec un coup d’épée dans l’œil. Fiercastel prit le château d’Escavalor. Il fut très joyeux dans le château et fut couronné meilleur chevalier, car Escavalor avait toujours remporté les combats qu’il avait menés, jusqu’à ce dix-huitième combat contre Fiercastel, au cours duquel il mourut.

Le roman de Blanche de Mortelune la Brave, par Laura

Blanche de Mortelune était une jeune fille chevalière. Elle avait vingt-deux ans, c’est pour cela qu’on l’appelait la Jeune. Blanche était brune aux yeux bers. Elle était blanche de peau. Blanche était assez musclée, elle était mince. Son caractère était brave, agréable et très gentil. Son point fort était de bien mener les combats à l’épée. Blanche avait un cheval blanc. Elle ne se séparait jamais de son cheval qui s’appelait Nuage Blanc. Elle avait de très bonnes relations avec son cheval, le cheval la suivait tout le temps. Nuage Blanc adorait que Blanche s’occupe de lui.

Son père était aussi chevalier. Il s’appelait Herbert de Mortelune et sa mère s’appelait Astrid de Mortelune. Le roi connaissait Blanche par son père qui lui avait présenté Blanche à l’âge de seize ans. Et le roi dit à sa femme la reine de faire la connaissance de Blanche de Mortelune. Elle et la reine devinrent des amies.

A cette époque, on avait peur du dragon, car il avait tué les gens et avait brûlé plusieurs fois la forêt. Il était de couleur de gueules. Ce dragon faisait au moins deux mètres de haut.

La reine dit à Blanche que le roi avait été enlevé par le dragon car elle avait vu elle-même le roi se faire enlever par le monstre. Blanche dit à la reine de ne pas s’inquiéter. Blanche de Mortelune et son armée enfilèrent leurs armures et montèrent sur leurs chevaux.

Ils marchèrent puis soudain un chevalier les stoppa et expliqua que pour passer, il fallait le combattre. Blanche se mit à combattre le chevalier. Puis d’un coup d’épée elle lui coupa un bras, puis l’autre. Le chevalier les laissa passer et mourut.

A plusieurs heures de marche, Blanche et ses compagnons aperçurent la grotte du dragon. Ils arrivèrent à la grotte du dragon. Le roi était en cage, le dragon dormait profondément. Ils attaquèrent pour commencer par dix coups d’épée. Le dragon se réveilla, il perdait beaucoup de sang. Son équipe attaquait et visait les yeux. Un chevalier lui creva un œil. Le dragon cracha du feu, et deux des hommes perdirent la vie.

Blanche se glissa derrière le dragon et monta sur son dos jusqu’à la tête et lui planta l’épée dans la tête. Le dragon était en train de mourir. Blanche enleva l’épée du crâne du dragon. Ils libérèrent le roi.

Ils rentrèrent au château avec le roi sain et sauf qui récompensa ses sauveurs. Les gens du royaume changèrent alors le surnom de Blanche de Mortelune la Jeune en Blanche de Mortelune la Brave pour avoir tué le dragon. Puis ils fêtèrent le retour du roi et la mort du dragon.

Le roman de Christian et Tristan de Francastel, par Malik et Nabil

Blason bandé de sang et d'azur

Blason bandé d'or et de neige

Au début du Moyen-âge, deux frères nommés Christian et Tristan de Francastel habitaient dans un grand château. Christian lui était brun, intrépide et fort. Ses yeux brillaient aux rayons du soleil. Il était grand et bien musclé. Quant à lui, Tristan était blond aux yeux bleus, intrépides. Le pire, c’est qu’il ne ratait aucune occasion d’aller sauver les autres et de faire plaisir à sa famille et c’est pour ça que tout le monde l’aimait.

Tous deux habitaient un très beau château appelé le Castillet. Ce haut château fort de briques protégeait à la fois contre la concurrence et contre les débordements d’une cité souvent frondeuse.

Mais Tristan et Christian avaient un problème, c’est que leur mère Isolde de Francastel était gravement malade. Alors ils partirent à la recherche du Graal pour la sauver.

Le Graal était gardé dans un temple par une gardienne. Ils devaient donc emprunter le Graal à la gardienne. Et pour accéder au temple de la gardienne du Graal, ils devaient traverser la forêt.

Cette forêt de la mort était sombre. Pendant qu’ils la traversaient, ils entendirent une voix de femme qui criait : « Au secours ! A l’aide ! Venez m’aider ! » Alors tous deux partirent au secours de la femme et ils combattirent pour la sauver. Tristan avec ses flèches enflammées perça le crâne d’un des chevaliers de la table ronde et Christian transperça de son épée son pire ennemi.

Les deux frères si gentils emmenèrent la dame évanouie avec eux. Quand la femme se réveilla, Tristan lui dit :
« Comme vous appelez-vous, jeune femme. »
Elle répondit :
« Je suis la gardienne du Graal. Et vous ? interrogea-t-elle.
- Nous sommes Christian et Tristan de Francastel. »

Comme les deux frères avaient sauvé la gardienne du Graal, ils lui demandèrent de leur prêter le Graal, ce qu’elle fit.

Ils rentrèrent chez eux avec le Graal et ils sauvèrent leur mère Isolde.

Le roman de Diane de Boisjoli la Belle, par Ines

Blason d'argent à bordure denchée d'azur à la fleur de lys et aux trois coeurs d'or

Diane de Boisjoli était une très belle jeune femme de vingt-six ans. C’était une brune aux yeux verts. Son visage resplendissait d’un teint éclatant. Elle avait la bouche bien dessinée, les lèvres légèrement colorées et les dents blanches. Elle avait un menton arrondi, des fossettes dans les joues, le nez petit et légèrement appuyé. Ses yeux brillaient d’un vert éclatant. Son front était normal, ni haut, ni bas, les sourcils bruns, les cheveux bruns moyennement longs, brillants et souples. Elle ne ressemblait pas à une chevalière… mais elle en était une. Diane de Boisjoli était heureuse et vivait avec son père qui était le roi, dans le château de Camelot. Elle avait un caractère unique au monde. On la surnommait « la Belle ».

Un jour, son père lui ordonna de se marier car elle en avait l’âge. Mais Diane ne voulait pas, parce qu’elle aimait un chevalier en particulier. L’inconvénient était qu’une autre chevalière voulait se marier avec le chevalier que Diane aimait. Cette chevalière se nommait Barberine de Boutefeu.

Impatiente, Diane de Boisjoli alla combattre contre Barberine. Tous les chevaliers du roi y compris le chevalier tant aimé par Diane, s’installèrent autour de la lice. Les deux jeunes chevalières étaient enfin prêtes pour le combat. Diane était équipée d’une armure bien renforcée, d'une épée en or et d'une lance bien aiguisée tandis que Barberine, elle, avait une simple armure et de simples armes. Mais il faut dire qu'elle était bien entraînée pour combattre. Deux blasons s'opposaient : pour Diane, un blason d'argent à bordures denchées d'azur à fleur de lys et aux trois coeurs d'or, pour Barberine un blason tranché d'azur et d'or.

A peine les trompettes eurent-elles donné le signal, que les deux chevalières s'élancèrent à toute vitesse l'une vers l'autre, les lances en l'air. Barberine de Boutefeu attaqua la première. Elle frôla Diane à l'avant-bras. Mais la Belle n'était pas du genre à se laisser faire : elle était prête à toute pour conquérir le coeur de celui qu'elle aimait. Elle cria un bon coup. D'un geste majestueux, elle coupe la main droite et les deux jambes à Barberine à l'aide de sa lance, puis elle prend son épée et la lui plante en plein coeur. Barberine se retrouva morte, sa main droite et ses jambes à terre. Diane leva son épée en l'air, signe de victoire. La Belle Diane remporta la bataille.

Emue par sa victoire, Diane prend le chemin de chez elle. Au bout de quelques minutes de marche, elle s'aperçoit qu'elle est suivie par quelqu'un. La jeune Diane est alors très inquiète, mais une surprise l'attend. En se retournant, elle découvre le chevalier Tristan de Beaulieu à genoux, tenant un oreiller majestueux. Il s'agissait d'une demande en mariage. Elle fut conquise par l'attention qui lui était portée et accepta sans hésiter.

Le père de la belle chevalière fut vite au courant de la nouvelle et il en était ravi. Le mariage eut lieu le lendemain. Il se déroula dans le château de Camelot, un gigantesque château, connu pour ses grandes salles festives. Tous les habitants du royaume furent invités et ce fut une fête dont on parla pendant longtemps. Le jeune couple eut sept enfants dont trois filles et quatre garçons. Diane et Tristan vécurent heureux jusqu'à la mort.

Le roman d'Edmond et Eudes du Lac, par Fatima Bh et Leïla

Blason bandé de pourpre et d'argent, au franc-quartier d'azur et d'argent

Blason d'or au dragon de gueules

Deux frères qui vivaient dans un village qui s’appelait Joyeuseforêt voulaient devenir chevaliers. Ils adoraient les romans de chevalerie : le premier frère qui se nommait Eudes du Lac lisait tous les volumes de « Perceval ». Le deuxième frère appelé Edmond du Lac lisait tous les tomes de « Merlin ». Chaque mois il y avait une fête pour célébrer l’adoubement d’un chevalier. Ces deux frères étaient bien décidés à participer à tous les tournois pour devenir de futurs chevaliers. Leurs parents les aidaient beaucoup. Ce jour-là les deux frères n’allaient jamais oublier cette fête qui allait changer leur vie éternellement.

Ils étaient prêts pour aller au château rencontrer et roi et combattre devant lui pour lui montrer toutes leurs capacités. Le château était d’une beauté incroyable avec ses grandes tours et hourdes.

Vers l’après-midi, le roi voulut voir combattre les deux frères. Mais Eudes et Edmond avaient un souci : ils devaient combattre entre eux, et c’était ce qu’ils redoutaient le plus. Ils demandèrent au roi de les faire combattre contre d’autres chevaliers, mais le roi refusa.

Le combat commença par l’attaque à la lance. Les deux frères se regardaient dans les yeux car ils ne voulaient pas s’affronter. Ils ne pouvaient rien y faire car s’ils refusaient de combattre, ils ne seraient pas acceptés pour devenirs chevaliers tous les deux. Alors ils commencèrent le combat.

Tous les villageois les regardaient. Leurs parents étaient terriblement choqués car leurs deux fils étaient en train de s’affronter.

Leur lance à la main, ils attendaient que le roi leur dise de combattre. Le roi cria :
« Combattez ! »
Alors Edmond frappa son frère dans le bras. Le coup fit tomber Eudes de cheval, mais ce dernier riposta et frappa Edmond à la jambe. Ce fut tellement douloureux qu’il tomba de ses étriers. Le roi demanda qu’on leur donne des épées. Une fois que les deux frères eurent les épées, Eudes trancha le cheval d’Edmond, puis ce dernier cassa l’épée de l’autre.

Le combat dura une éternité, sans que l’un ne parvienne à vaincre l’autre. Le roi qui les regardait était impressionné. Il leur cria d’arrêter le combat puis les adouba tous deux chevaliers.

Le roman d'Eudes de Courtepaille le brave, par Fatima Bd

Blason de ciel aux quatre coeurs de gueules

Le jeune Eudes de Courtepaille venait d’être adoubé chevalier, il avait vingt trois ans. Eudes se trouvait être le fils unique du roi d’Escavalor. Eudes était jeune et très brave. Il avait les cheveux blonds et les yeux bleu vifs et riants, Il avait la bouche petite et de justes proportions et son menton était bien fait. Quand Eudes fut adoubé chevalier le seigneur lui transmit un blason de couleur bleue et de quatre cœurs de gueules. Il lui transmit aussi une épée en or et un heaume en fer pour se protéger. Le château où vivait Eudes était grand, spacieux, il y avait des donjons ronds. Il y avait aussi des chapelles placées souvent à coté de la chambre du seigneur, Elles étaient décorées de fresques et de vitraux. Autour de leur château il y avait de gigantesques remparts de pierres qui protégeaient le château des ennemis car les ennemis du roi d’Escavalor voulaient envahir son château.

Un jour le roi d’Escavalor avoua à son fils qu’il se sentait en danger car le roi de Fiercastel voulait envahir son château. Eudes très énervé répliqua à son père d’une voix très en colère qui faisait vibrer les murs. Eudes prit une décision très importante, il affirma à son père qu’il était prêt pour combattre le roi de Fiercastel. Le roi d’Escavalor donna la permission à Eudes de combattre le roi de Fiercastel. Le lendemain les soldats du roi de Fiercastel attendaient Eudes et ses soldats pour combattre.

A peines les trompettes eurent-elles donné le signal, Eudes et ses combattants s’élancèrent avec la rapidité de l’éclair. Eudes se dirigea vers le roi de Fiercastel, il éperonne, et va frapper Fiercastel.

Le roman de Gautier de Mondragon le Taciturne et Hélix de Monserpent, par Younès et Nada

Blason de sang aux orles de sable et à l'écusson d'or

Blason de sang au pal d'or et au serpent de sinople sur écusson de sang

Jadis, il y avait deux cousins qui étaient roi et reine : Gauthier de Mondragon et Hélix de Monserpent.

Gauthier de Mondragon était roi de l’Armorique du Sud. C’était aussi probablement le roi le plus égoïste. Il avait un château bâti sur une gigantesque colline, pour que ses adversaires n’arrivent pas à y pénétrer. C’était le château le plus sombre d’Armorique.

C’était complètement l’opposé d’Hélix de Monserpent, car elle avait un château très éclairé et spacieux. Elle donnait à manger à quiconque venait enfin, s’ils n’étaient pas venus avec de mauvaises intentions et s’ils parvenaient à arriver à la porte du château, car il n’était pas accessible aussi facilement. Il y avait une haute colline et plus bas une rivière qui était à l’origine peu profonde, mais Hélix et quelques paysans l’avaient creusée. Elle était maintenant infestée de sangsues.

Hélix et Gauthier étaient des confidents, ils se disaient tout. Mais un jour, Gauthier, inquiet pour son avenir, consulta un mage sans en parler à Hélix. Le mage lui prédit que lui et Hélix combattraient à cause d’un territoire et qu’ils courraient à leur perte.

Pendant ce temps, Hélix mangeait et faisait la fête. Elle avait une parfaite confiance en son cousin, du mois c’était ce que Gauthier croyait. Mais chez Gauthier, l’heure n’était pas à la fête : il se posait des questions. Il en arriva à la conclusion que la meilleure défense, c’était l’attaque.

L’espion d’Hélix qui était là-bas depuis un an entendit la conversation entre le mage et Gauthier et il alla tout rapporter à sa maîtresse. Hélix fut choquée de la trahison de son cher cousin, mais elle pressentait depuis longtemps que ce jour arriverait. Hélix et Gauthier se préparèrent à la bataille. Elle eut lieu dans la forêt.

Dès qu’Hélix vit Gauthier, elle lui jeta un regard de dégoût : « Tout ça à cause de la prédiction d’un mage fou ! » Gauthier sortit son épée et la jeune fille prit sa hache. La demoiselle était fine, ce qui lui permettait d’esquiver les attaques du jeune homme qui, lui, était bien musclé, ce qui lui permettait d’envoyer des coups puissants, mais peu rapides. Dès que la fatigue se fit ressentir chez Gauthier, Hélix le fit tomber. Elle était sur le point de lui trancher le cou, mais quand elle regarda les yeux de son cousin, elle ne put le tuer.

Elle aurait peut-être dû, car aussitôt qu’elle se retourna, Gauthier prit son épée et poignarda Hélix en plein cœur. Il lui coupe tout le torse. Un fidèle chevalier d’Hélix ramasse alors la hache du cadavre et plein de rage tranche Gauthier en deux. Et, encore plein d’énervement continu et outré de la trahison de cet égoïste et abominable Gauthier, il le découpa en dés et le jeta dans la rivière aux sangsues.

Le roman de Gonzagues de Hurlevent, dit le stratège blond, par Sevan

Blason de gueules au chevron d'argent et à la fleur de lys d'or

Le roi Gauthier de Hurlevent vivait dans un royaume du nom de Gorre. C’était un royaume plein de vie. Tout le monde vivait heureux, paysans comme nobles. Mais il n’avait pas d’héritier. Une nuit, le roi recueillit un petit enfant qui n’avait même pas un an, il décida qu’il serait son héritier. Gauthier le nomma Gonzague de Hurlevent. Lorsqu’il eut douze ans, il devint l’écuyer du champion du roi. Il apprenait beaucoup auprès de lui. Gonzague travailla pour le champion sans relâche.

A seize ans, lors de son anniversaire, il allait devenir chevalier lors de la cérémonie de l’adoubement. Son visage resplendissait d’un teint naturel éclatant ; visiblement Dieu y avait mêlé les couleurs blanche, brune et vermeille sans que la blanche fut éteinte ni gâtée par la brune, mais elles se fondaient l’une dans l’autre. On lui donna ses armes : une épée, un bouclier, un heaume, une armure en cotte de maille et un blason. Lorsque Gonzague eut revêtu son armure, on eut dit qu’il ne sentait pas le poids de ses armes. Gauthier en était fier.

Mais pendant ce temps le seigneur Lancelot d’Aiglemont préparait son armée à l’attaque. Il voulait le magnifique château du roi Gauthier. Sa muraille faisait trente mètres de hauteur et un mètre d’épaisseur. Le fossé, lui, mesurait vingt mètres de profondeur et était rempli de pierres pointues et résistantes. Ses tours étaient les plus grandes du pays, il y en avait au moins une trentaine sur toute la muraille. Le donjon, lui, était deux fois plus grand que toutes les tours, il surplombait la vallée. Le pont-levis était fait du bois qui était le plus résistant que l’on pouvait trouver dans tout le royaume. La chambre du roi était la pièce la plus haute du donjon, le couloir qui y menait était rempli de tableaux incrustés d’or, d’argent et de pierres précieuses : le roi était très riche.

Un messager arriva prévenir le roi de l’arrivée de Lancelot et de son armée, mais le problème était que le roi ne pouvait pas mener ses hommes à la victoire car il était malade. Alors il organisa un tournoi pour savoir qui allait commander ses hommes. Gonzague gagna le tournoi et fut choisi pour mener son armée à la victoire.

Le chevalier se prépara pour la bataille. Il réfléchit toute la nuit à un plan qui lui servirait à perdre le moins d’hommes possible. Il décida d’envoyer une trentaine d’hommes à la charge, puis ces mêmes hommes attirèrent l’armée de Lancelot d’Aiglemont à un endroit prévu pour qu’une pluie de flèches enflammées ou non en tuent le plus possible. Il était prévu qu’ensuite toute l’armée irait à la charge pour tuer les survivants. Quand ses hommes apprirent que Gonzague avait réalisé ce plan tout seul, ils le surnommèrent le « Stratège blond ».

Tous ses hommes se préparèrent de la même façon : ils enfilèrent leur armure, puis sur les chaussures ils rajoutèrent des pointes en fer pour blesser leurs adversaires s’ils avaient l’occasion de leur donner un coup de pied. Puis on leur donna une épée, un bouclier, un heaume, un arc et des flèches. Pour faciliter les mouvements, Gonzague de Hurlevent eut l’idée de fixer les boucliers aux cottes de maille des chevaliers. Maintenant, l’armée de Gonzague de Hurlevent était prête.

Lancelot et Gonzague allaient s’affronter. C’était précisément une heure de l’après-midi, Lancelot et sa légion arrivèrent. La trentaine d’hommes de Gonzague arriva mais une pluie de fer en tua la moitié : Lancelot n’était pas bête, il avait une trentaine d’archets dans son armée. La moitié des hommes qui restaient partirent à l’endroit prévu par l’héritier du roi. Un escadron de chevaliers avec leurs destriers les poursuivait. Il ne restait que deux chevaliers sur la trentaine que Gonzague avait envoyés. Il en fut attristé, mais les archets de Gonzague firent merveilleusement leur travail : bien que l’armée de Lancelot fut supérieure en nombre, il n’en restait plus que la moitié.

Maintenant, c’était la force des chevaliers qui allait départager les deux troupes. Il ne restait que les deux chefs. Ils commencèrent avec une attaque à la lance. Le choc fut si puissant que l’on eut cru que le tonnerre avait frappé. Les chevaliers restants arrêtèrent de se battre pour regarder le choc des deux chefs. Les courageux chefs se relevèrent et sortirent leur fameuse épée de fer. Gonzague avait l’avantage grâce à l’idée qu’il avait eue de fixer le bouclier à l’armure. Lancelot en était frustré. Les épées cognèrent d’une puissance telle que les boucliers ne servaient à rien. Le combat dura des heures mais Gonzague prit plus de puissance. Il contre-attaque, frappe et casse le heaume de son adversaire. Lancelot ne sait plus quoi faire : demander grâce ou accepter son triste sort. Il décida de demander grâce, mais il fut interrompu par Gonzague qui lui demanda s’il voulait demander grâce. Lancelot et depuis ce jour Lancelot et Gonzague devinrent les meilleurs amis.

Le roman de Guerri de Mondragon, dit le Hardi, par Mehdi

Blason parti de gueules et d'argent au griffon d'or membré de vertefeuille

Jadis, il y avait un guerrier, chef des mercenaires, qui s’appelait Guerri de Mondragon, dit le Hardi. Il était grand, jeune et de corpulence moyenne. Son visage était rose vermeil. Il avait des yeux bleus argentés, un nez fin, une bouche rouge de gueules ni fine ni épaisse, un menton court et large. Il avait des cheveux châtain clair, mi-longs et un peu ondulés, et des jambes courbées et longues. Il vivait dans le gigantesque château de Chaumont. Ce château avait une cour immense vêtue de verdure. Le toit était en ardoise. Il y avait un pont-levis à l’entrée et aussi deux tours et des meurtrières en chêne. Et à l’intérieur il y avait le donjon, remplie de velours de couleurs sang : c’était la chambre de Guerri.
Aux XV siècle, Laurent de Médicis dit le magnifique, tout droit sorti de Florence attaqua Guerri avec son armée dans la vallée de l’Yonne. Laurent le Magnifique venait récupérer un vase de cristal : un vase de sa famille qui avait été perdu lors de la bataille de Baccarat.
L’affrontement fut violent, les coups portés furent mortels. Guerri de Mondragon prit son épée et la lança sur trois soldats. Ensuite Laurent se retrouva seul face à Guerri et cinq soldats. Guerri prend une hache et les attaque. Il tranche la gorge de trois soldats mais est assommé par l’un des survivants. Les mercenaires de Guerri viennent à son secours et achèvent le résistant. Pendant ce temps, Guerri avait été touché par une lance au sol, mais les soldats du Hardi tuèrent Laurent le Magnifique. La bataille prit fin. On voyait les cadavres des deux armées.

Le roman d'Héloïse de Boisjoli, par Ouarda

Blason parti de gueules et d'or au coeur parti d'or et de gueules

Une jeune femme qui s’appelait Héeloise de Boisjoli vivait dans le château de Camelot. C’était une femme magnifique et généreuse. Elle avait seulement vingt-six ans. Son père était un brave chevalier, sa mère était morte à sa naissance .Héloise était blonde aux yeux bleus. Elle avait des joues rouges, un petit nez. Héloise avait des sourcils fins et largement séparés. Elle avait de fines mains blanches et des jambes fines et souples. La jeune femme avait un teint blond éclatant. Elle avait une bouche bien dessinée, couleur vermeille, des dents blanches et bien serrées. Héloise était très intelligente et brillante .Tous les villages la surnommaient la Matrice. C’était une courageuse femme.

Mais un jour les soldats du roi de Courtepaille enlevèrent le fils du roi Arthur. Les soldats du roi Arthur allèrent combattre dans un village lointain. Héloïse voulait aussi combattre avec eux car c’était un garçon manqué. Mais ce n’était pas possible car à l’époque les filles n’avaient pas le droit de combattre. Alors Héloïse allait s’entraîner pour la bataille en secret : le jour venu elle se déguiserait en chevalier.

Enfin le jour de la bataille arriva. Héloïse avait un blason parti de gueules et d’or au cœur parti d’or et de gueules. Héloïse était sous son armure, prête à combattre. Elle n’avait pas peur de la mort ni des autres chevaliers qui combattaient.

Le roman de Lancelot d'Aiglement, dit Sang-de-boeuf, par Bilel

Blason parti d'argent et de gueules au lion d'or à langue de gueules et à la fleur de lys de sinople

Le roman de Morgane de Boisjoli la Hardie, par Romeissa

Morgane de Boisjoli était une chevalière. Elle était brune aux yeux bleus. Elle était sympathique et on l’appelait la Hardie car elle n’avait pas peur et elle était courageuse. Elle était blanche de peau. Elle avait un collier en bois, mais pour Morgane, cela lui portait bonheur. Son mantel était rouge, son surcot était rouge aussi et son épée de taille était en fer. Elle avait vingt ans. Morgane avait une jument qui s’appelait Blanche car elle était toute blanche.

A cette époque, un château qui s’appelait le Castillet appartenait au roi Perceval de Clochemerle qui voulait que personne n’entre dans son château, mais personne ne savait pourquoi le roi ne laissait pas rentrer les gens. Morgane avait un très bon plan pour rentrer dans le château malgré tout.

Le château fort était grand avec une cheminée sur le toit. Le château n’était pas vraiment sale, il était même bien propre car il y avait des gens exprès pour nettoyer, mais le problème, c’était que le roi ne laissait pas les femmes de ménage entrer dans la pièce où il y avait les secrets. La porte de cette pièce mystérieuse était neuve et marron. Le château avait treize fenêtres, je pense que c’étaient des chambres : il y avait donc peut-être treize chambres. Il y avait aussi deux caves et le grenier. Le toit était marron foncé. Pour rentrer dans le château, la porte était un bois.

Pour rentrer dans ce château mystérieux, Morgane alla voir les gardes et leur dit qu’elle avait un message urgent pour le roi. Les gardes la laissèrent rentrer, puis elle se cacha dans la grande demeure du roi pour percer le mystère du château fermé où le roi ne laissait pas les gens entrer. Elle se cacha derrière les colonnes romaines.

Mais elle entendit des voix qui proféraient des menaces :
« Je vais te tuer à coup de hache. »
Elle était repérée ! Il fallait qu’elle se défende ! La Hardie avait toujours avec elle un lance-pierres avec des réserves de pierres. Comme les gardes avaient enlevé leur heaume, elle sortit son lance-pierre et elle tira dans les yeux des gardes qui devinrent aveugles. Ils tombèrent par terre à cause du choc.

Les gardes avaient les clés de la cave sur eux. Morgane prit les clés et ouvrit la cave. Soudain, elle vit des femmes qui tremblaient car elles étaient attachées, avec du sang qui coulait de toutes parts. Morgane rentra dans la chambre remplie de sang et pour une fois elle eut peur car les femmes lui demandaient de l’aide car ça faisait longtemps qu’elles étaient là.

La Hardie détacha les femmes et leur dit de la suivre car les gardes étaient encore évanouis après le choc. Les pauvres femmes la suivirent jusqu’à leur famille et retournèrent dans leur famille.

Le roman de Renaud de la Combe-aux-Loups, par Michaël

Blason échiqueté et barré d'or et de gueules, au loup d'or et aux six fleurs de lys d'or sur bandes crenelées de gueules

Jadis vivait un chevalier qui se nommait Renaud de la Combe-aux-Loups et qui se faisait surnommer Dent-de-Loup. Ce chevalier, personne ne pouvait l’égaler car il était beau et puissant. Ses yeux détruisaient tout ce qu’il voyait. C’étaient aussi les plus beaux cheveux avec cette couleur marron foncé. Son corps était parfait. Le don qu’il avait eu, c’était de monter à cheval. Son armure scintillait de mille feux, elle avait une fleur de lys en or et plein de têtes de loups autour. Son épée avait été faite par le meilleur forgeron du monde. Son heaume avait une visière en or et sa cotte de maille, au lieu d’être de fer était d’or.

Un jour, dans le forêt de Sherwood, Renaud revenait de la foire avec quelques villageois de son village qu’il devait protéger. Dans les charrettes, il y avait des tissus, du vin, etc. Il rentrait vers son village Fitou qui se situait au sud de la forêt.

Tout à coup des brigands et leur chef qui se nommait Guerri de Songecreux apparurent. Ils commencèrent à attaquer les charrettes et Renaud. Renaud proposa un face-à-face avec Guerri. Guerri ne refusa pas, alors le combat commença. Dent-de-Loup sortit son épée et lança le premier coup, mais Guerri contra les coups et risposta avec un coup à la jambe qui cloua Renaud au sol. Renaud sauta avec une douleur atroce et lui assena son épée de toute la force qu’il pouvait donner. Il la coinça dans l’armure de Guerri et lui arracha le cœur qu’on voyait au bout de l’épée. Il retira l’épée de Guerri qui était à terre et qui vomissait du sang de partout.

Tous les brigands partirent tellement vite qu’un énorme nuage de fumée étouffa Renaud. Il reprit sa route tranquillement et arriva sans encombre à son château. Et voilà le château de Renaud, Quéribus. Cet énorme château fort prenait beaucoup de place avec des tours gigantesques. Ses murs étaient tellement longs que personne ne les avait mesurés. Le donjon était splendide.

On entendit alors les trompettes sonner. C’était le roi Richard Cœur-de-Lion en personne qui venait féliciter Renaud. Il lui donna des terres et une femme. Renaud et son épouse vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants.

Le roman de Tristan de Sauveterre et Aliénor de Mondragon, par Mathias et Madjouba

Blason de sable à l'hexagone d'argent et au sapin de cendres

Blason chaussé de gueules et d'or au dragon d'or et de gueules

Depuis trois ans vivait en Angleterre un garçon nommé Tristan de Sauveterre. Il était fort, les yeux bleus, les cheveux noirs, un menton assez petit. Il était le fils d'un ambassadeur français arrivé à Londres depuis trois ans. Durant ces années anglaises, Tristan jouait avec une fille qui s'appelait Aliénor de Mondragon. Elle était de famille riche. Elle avait douze ans comme son ami, elle était brune, de taille assez petite, un tout petit nez, des oreilles de moyenne taille et des cheveux tellement longs qu'on aurait pu les utiliser comme cordes. Ces deux enfants s'aimaient tellement qu'ils se cachaient pour se voir à coté d'une fontaine à l'abri des regards.

Mais un jour d’été, alors qu’Aliénor et Tristan étaient en train de s’embrasser chastement, la mère d’Aliénor arriva et vit sa fille faire des baisers. Elle la leva, la gifla et lui dit qu’elle irait séjourner au couvent et qu’elle ne reverrait plus jamais Tristan. Chose dite, chose faite, Aliénor ne vit plus son amour. Quant à Tristan, il retourna à la cour du roi de France. Neuf années passèrent et l’enfant devint un homme ainsi que le champion de France.

Un jour de printemps, le roi de France ordonna à son meilleur guerrier, Tristan de Sauveterre, de regrouper son armée et de partir conquérir Londres car la ville était un endroit stratégique pour la grande guerre. Comme Tristan avait oublié ses aventures londoniennes, il accepta et partit le soir même. C’est seulement quinze jours plus tard qu’il arriva en compagnie de son armée. Ils s’avancèrent vers le château de Londres.

Le champion mit un certain temps avant d’élaborer sa stratégie. Le champion partit vers la ville la plus proche avec quinze de ses soldats. Ils se divisèrent en trois groupes et ils réussirent à prendre cette ville qui était assez importante.

Un mois plus tard, ils partirent devant le grand palais royal, avec tous les otages. La reine d’Angleterre décida quand même de faire intervenir son armée. Les deux armées partirent loin de la ville et, une fois bien loin, la guerre commença.

Le champion galopa à toute vitesse et planta de sa main sa grande épée dans la tête du soldat adverse, puis, tout en faisant un demi-tour sur lui-même, il coupa les jambes d’un autre. Un anglais prit une lance du sol pour aller la planter dans le ventre d’un guerrier français qui allait achever un de ses compatriotes, mais le Français ne mourut qu’au moment où l’Anglais l’acheva en lui plantant l’épée dans le crâne. Le sang était vraiment au rendez-vous.

Tristan survécut au combat et remporta la bataille. La reine n’eut d’autre choix que de se destituer de son trône. Un messager rentra jusqu’en France annoncer la bonne nouvelle au roi. Tristan fut sacré roi d’Angleterre. Il fut alors connu de toute l’Angleterre.

En découvrant le nouveau roi d’Angleterre, la belle Aliénor reconnu Tristan, son ami d’enfance. Elle décida alors de lui rendre visite. Elle réussit à entrer dans le château, et partit voir le grand roi dans ses bâtiments. Elle demanda à le voir en privé et il accepta. En entrant dans la salle, elle dit :
« Bonjour mon roi. Je ne vous rappelle personne ?
- Non. Pouvez-vous être plus claire envers votre roi ! s’exclama le roi.
- Je suis Aliénor de Mondragon, celle qui aurait dû être votre promise ! déclara-t-elle.
- Aliénor ! Je n’aurais jamais pensé que vous m’auriez reconnu. »
Ils se firent un baiser et elle lui dit :
« Je me suis jurée que seul vous seriez mon mari. »
Tristan répondit :
« Oui, moi aussi je voulais me marier avec vous. »
Et les deux jeunes gens, redevenus amoureux comme au temps de leur enfance, se dirent au revoir et se quittèrent en pleurant.

mercredi 3 mars 2010

Le héros de votre roman de chevalerie

Vous allez raconter les aventures d'un chevalier du Moyen Age. Mais, avant de vous lancer dans ce récit, il vous faut imaginer votre héros.

I. Vous devez d'abord lui choisir un prénom :
1. Prénoms masculins
Acelin
Amaury
Anselme
Anthiaume
Arthaud
Aubert
Audibert
Aymeric
Aymon
Barthélémi
Baudouin
Benoît
Bérard
Bernier
Bertrand
Bohémond
Edmond
Enguerrand
Ernaut
Eudes
Galaad
Garin
Garnier
Gauthier
Gauvain
Gibouin
Gilemer
Girart
Godefroy
Gontran
Gonzagues
Grégoire
Guerri
Guilhem
Hardouin
Herbert
Herchambaut
Hubert
Hugues
Huon
Jehan
Lancelot
Merlin
Perceval
Philibert
Raoul
Raymond
Renaud
Robert
Roland
Savari
Sigismond
Tancrède
Thibaut
Tristan
Urbain
Ybert
Yvain

2. Prénoms féminins
Aalais
Aliénor
Alix
Anthéa
Aremburge
Artémise
Astride
Aude
Barbe
Barberine
Béatrix
Berthe
Blanche
Blancheflor
Bradamante
Brunehaut
Cathau
Diane
Ermessende
Gallendis
Geneviève
Grisélidis
Gudule
Guenièvre
Hélix
Héloïse
Hermeline
Hersende
Hildegarde
Iseult
Léonor
Letgarde
Mahaut
Mélissande
Mélusine
Milesende
Morgane
Ursule
Viviane

3. Noms de famille
d'Aiglemont
d'Aiguemorte
d'Aiguevive
d'Aspremont
de Beaulieu
de Beaupré
de Belleforest
de Bellegarde
de Bénévent
de Blancmoustier
de Boisjoli
de Boutefeu
de Clairefontaine
de Clairval
de Clochemerle
de la Combe-aux-Cerfs
de la Combe-aux-Loups
de Courtelande
de Courtepaille
d'Engoulevent
de Fiercastel
de Gardefeu
de Hauterive
de Hauteroche
de Hautfort
de Hurlevent
du Lac
de Maisonfort
de Mondragon
de Montaigu
de Montalembert
de Montardent
de Montbard
de Montfaucon
de Montfleury de Montjoye
de Montmirail
de Montorgueil
de Morneplaine
de Mortelande
de Mortelune
de Neuville
de Noirmoustier
de Sautemouton
de Sauveterre
de Sombretour
de Sombreval
de Songecreux
de Valvert

4. Surnoms
le Bel
le Bon
le Brave
le Fier
le Franc
le Hardi
le Jeune
le Matois
le Preux
le Sagace
le Sage
le Taciturne
Barberousse
Brisefer
Coeur-de-Lion
Dent-de-Loup
Sang-de-Boeuf
Taillefer

© Nadia Pla

II. Ensuite, vous devez créer son blason.
Dessinez votre écu en vous appuyant sur le site suivant : http://pagesperso-orange.fr/andree-claudine.flamand/herald/herald.htm
Puis décrivez-le en employant les termes techniques définis sur le site.

Vous pouvez consulter la symbolique des couleurs, ainsi que les blasons des chevaliers de la Table ronde et du roi Arthur sur ce site : http://expositions.bnf.fr/arthur/pedago/telecharger/objets.pdf